Le 24 mars 2009, lors du comité d'évaluation à deux ans de l'UMR 171, la directrice des Musées de France (tutelle culture du C2RMF) annonce, sans préavis ni concertation avec les responsables du CNRS que le Laboratoire du C2RMF, l'accélérateur de particules AGLAE et l'UMR 171 devront rejoindre le futur centre de réserves en banlieue.
Puis, aussitôt après, elle quitte la réunion.
Le 7 mai 2009 :
le CNRS envoie à la "culture" un document sur un nouveau projet de recherche en lien avec le déménagement potentiel.
Aucune réponse du ministre de la culture.
23 décembre 2009 :
La présidente du CNRS rencontre Fréderic Mitterrand et lui remet un document
contenant des propositions sur la recherche dans le contexte de la
création du nouveau centre de réserves et en préservant les acquis du
LC2RMF- CNRS UMR 171.
Une nouvelle fois le ministère de la culture ne donne aucune réponse.
En février 2010, visite de M. Bélaval (Directeur général des patrimoines) au
C2RMF. Surpris de la qualité des bâtiments et des équipements du laboratoire, M. Bélaval aurait dit "Il y a certainement d'autres façons de dépenser l'argent public que de recréer à Cergy-Pontoise ce qui existe déjà au Louvre", "je ne vois pas ce que l'on peut vous proposer de mieux". (Perte estimée : env. 40 Millions d'euros).
Début mars 2010, visite du cabinet de la ministre de la recherche, de la direction de la chimie au CNRS ainsi que M. Barbaret (administrateur du Louvre, en charge du projet CNCP). En fin de visite, le directeur de la chimie annonce que l'UMR171 n'ira pas à Cergy-Pontoise.
En effet, devant le refus de concertation depuis un an du ministère de la culture vis à vis du CNRS, cette décision n'a rien de surprenant.
liens vers une autre analyse (CGT-Culture)
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