mardi 28 décembre 2010

Le Monde - Le trésor des « âges sombres »

Article publié le 04 Décembre 2010 par Hervé Morin.

Extrait :

Une partie d'un butin d'or et d'argent du VIIe siècle découvert dans un champ anglais est actuellement analysée dans les sous-sols du Louvre. Visite privée. Dans les sous-sols du Louvre, l'antre du Centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF), David Symons tend vers un plafonnier une boîte capitonnée. La lumière y révèle un fin ruban d'or, une merveille d'hippocampe, haut de quelques centimètres, à la robe constellée de minuscules spirales dorées. « Voyez la finesse de chaque filigrane, se réjouit le conservateur des antiquités du Musée de Birmingham. Il manque quelques spirales : on pourra peut-être découvrir, ici, comment elles étaient collées.

Source : LE MONDE
Taille de l'article : 767 mots

Accès à l'article sur le site "Lemonde.fr"


Un trésor du VII siècle analysé au Louvre


Une partie du trésor anglo-saxon du VIIe, découvert en 2009 dans un champ anglais, est en cours d'analyse au Louvre.
Les analyses sont réalisées dans les locaux du Centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF) grâce à l'accélérateur de particules AGLAE.

Plaque (endommagée) en or du trésor, figurant des oiseaux de proie et un poisson AFP - Frantzesco Kangaris

Lire la suite sur France2.fr

Staffordshire Hoard - site web officiel

samedi 11 décembre 2010

AGLAE sur EL MUNDO

Grâce au programme Charisma une équipe de l'université de Cadix*, Espagne en collaboration avec un chercheur du Laboratoire Archéosciences** de Rennes est venu sur l'accélérateur AGLAE faire des analyses sur des bijoux en Variscite début Novembre 2010.

Cette recherche fait l'objet d'un article de presse dans El Mundo.
"Sur les traces des bijoux Européens"




*Departamento de Ciencias de la Tierra
Facultad de Ciencias Universidad de Cádiz

**UMR 6566 CReAAH
CNRS, Universités Rennes 1, Rennes 2, Nantes, Le Mans
Ministère de la culture et de la communication

mardi 7 décembre 2010

Le C2RMF en bande dessinée avec le synchrotron Soleil, le CERN, ...




13ème édition des Prix Le Monde de la recherche universitaire


Le prix Le Monde de la recherche universitaire a distingué pour sa 13e édition une docteur de l'UPMC / C2RMF, Laurence de Viguerie.

Mademoiselle Laurence de Viguerie , physicienne, a soutenu sa thèse en novembre 2009, sous la direction de Philippe Walter** au C2RMF sur le thème "identification et propriétés physico-chimiques des matériaux du sfumato".


voir la video, en savoir plus ....

** Philippe Walter est chercheur au Centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF).

vendredi 17 septembre 2010

Le C2RMF a une nouvelle directrice

Le journal des arts avait vu juste dans leur article du 11 Juin 2010,

"Pour l’heure, personne n’a été officiellement nommé pour la remplacer, mais Marie Lavandier, actuelle directrice adjointe du département du Patrimoine et des collections au Musée du quai Branly, serait pressentie pour reprendre le flambeau."

En effet, Madame Marie Lavandier est depuis mi-Juillet la nouvelle directrice du C2RMF.

http://www.c2rmf.fr/pages/page_id18124_u1l2.htm

Euronews - Cultural heritage - a new dimension

Anne Coulié is a preservation expert at the Louvre, specialising in ceramics from ancient Greece. David Kolin is an IT expert, working on 3D technologies at this Research and Restoration Centre in the basement of the Louvre in Paris. One of its purposes is to preserve the documentation relating to tens of thousands of artworks. David and Anne are also experimenting with a new technology – digitalising artifacts in 3D.


Une vidéo sur la numérisation 3D au C2RMF.
ou http://www.euronews.net/2010/09/08/cultural-heritage-a-new-dimension/

Le C2RMF dans l'émission "C'est pas sorcier"

Emission du Dimanche 12 septembre 2010

Les trésors du grand Louvre

ou http://c-est-pas-sorcier.france3.fr/?page=emission&id_article=1508

Vers la minute 21, il y a un reportage sur l'accélérateur AGLAE du C2RMF.


Au cœur du Laboratoire de Recherche et de Restauration des Musées de France, Fred (C'est pas sorcier- France3) rencontrera des experts de l’analyse des œuvres d’art et nous présentera le travail d’AGLAE, un accélérateur de particule qui « fait parler » les œuvres, sans le moindre prélèvement !

lundi 19 juillet 2010

La technologie éclaire les secrets du « sfumato » de Léonard de Vinci

Le génial père de la « Joconde » n'a cessé d'expérimenter de nouvelles techniques tout au long de sa carrière. C'est ce que révèle une étude du C2RMF sur les oeuvres conservées au Louvre.
La perfection de la technique picturale de Léonard de Vinci a toujours fasciné, notamment son célèbre « sfumato » qui adoucit les contours et enveloppe les paysages d'une légère brume. Si l'artiste florentin a exposé certaines de ses théories dans son « Traité de la peinture », on sait en revanche peu de choses de la façon dont il travaillait concrètement. D'où l'idée des chercheurs du Centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF) de profiter de leur voisinage avec le musée du Louvre, qui compte une des plus belles collections de tableaux de l'artiste, pour essayer de découvrir quelques-unes des « recettes de fabrication » du peintre en recourant aux outils scientifiques les plus modernes, combinés à l'étude des textes anciens. ion de la technique picturale de Léonard de Vinci a toujours fasciné, notamment son célèbre « sfumato » qui adoucit les contours et enveloppe les paysages d'une légère brume. Si l'artiste florentin a exposé certaines de ses théories dans son « Traité de la peinture », on sait en revanche peu de choses de la façon dont il travaillait concrètement. D'où l'idée des chercheurs du Centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF) de .....

lire la suite sur lesEchos.fr

Le C2RMF dans un trou noir

Coquille vide.Le musée du Louvre rêve de récupérer les mètres carrés actuellement occupés par le C2RMF, en sous-sol du Carrousel. D'où l'idée de déménager ce dernier à Cergy-Pontoise, puisqu'il semble que ce soit le lieu finalement choisi par Frédéric Mitterrand pour entreposer les réserves des musées parisiens. Mais que va devenir l'accélérateur de particules du Louvre, Aglae, dédié à la recherche sur les oeuvres d'art, dont l'installation a coûté 43 millions d'euros ? Son exploitation par l'équipe CNRS dirigée par Philippe Walter, chimiste passionné d'art, a fait la réputation du C2RMF dont l'expertise est recherchée par de nombreux musées étrangers. Rien n'est encore définitivement tranché dans cette cacophonie politique où de multiples acteurs (Louvre, ministère de la Culture, université de Cergy-Pontoise…) jouent leur propre partition. Une chose est sûre en tout cas, après le départ de la directrice du C2RMF, aujourd'hui navire sans capitaine, c'est Philippe Walter qui, à son grand regret, va quitter les lieux pour Jussieu avec son équipe. Le C2RMF risque de n'être bientôt plus qu'une coquille vide.

C. D., Les Echos

vendredi 16 juillet 2010

PRIX FRANKLIN-LAVOISIER 2010


Le jury international du PRIX FRANKLIN-LAVOISIER, qui s'est réuni le 10 mai 2010,
a attribué le prix 2010 à Philippe WALTER.


La remise du Prix aura lieu le 14 octobre 2010 lors d'une cérémonie officielle organisée cette année par la Chemical Heritage Foundation, dans ses locaux de Philadelphie, PA, USA.

Toutes nos félicitations

Plus de détails...

jeudi 15 juillet 2010

Le mystère du sourire de la Joconde peu à peu dévoilé

Le sourire de la Joconde, le fameux tableau de Léonard de Vinci, est aujourd’hui éclairé par de nouvelles technologies. Les chercheurs du laboratoire du Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France, situé au Musée du Louvre, ont mis en lumière les innovations techniques du peintre -et inventeur- italien (1452-1519). Ils se sont particulièrement intéressés aux portraits attribués à Léonard de Vinci que l'on peut admirer au musée du Louvre à Paris.


Lire et écouter la suite sur RFI
voir aussi CNRS
Mona Lisa, ou «la Joconde»,
de Léonard de Vinci au
musée du Louvre à Paris.
@ Photo HD - C2RMF

Références :
Revealing the sfumato technique of Leonardo da Vinci by X-ray Fluorescence Spectroscopy
Laurence de Viguerie, Philippe Walter, Eric Laval, Bruno Mottin, V. Armando Solé
Angewandte Chemie International Edition, 2010, 49.

jeudi 8 juillet 2010

Les apprentis destructeurs !

Le 1er juillet dernier, notre ancienne directrice était dans son ex-bureau. Probablement pour accueillir la nouvelle directrice. Usage de bonne manière ou finir le travail ? Les criminels reviennent toujours sur les lieux du crime ! Nous avons voulu faire confiance à Madame Naffah. Au bout de cinq ans, force est de constater que le résultat est catastrophique, les agents démotivés, le service malmené ….
Personne ne sait plus ce que l'on fait et quelles sont nos missions, et cerise sur le gâteau, tout le monde s'occupe de nous, sans s’adresser à nous. A chaque rapport officiel, on nous propose de développer ce qui existe déjà ici. On nous explique doctement qu'il faut réunir l'historien de l'art, le restaurateur et le scientifique autour de l'oeuvre, des fois que nous soyons sots pour ne pas l'avoir mis en pratique depuis des années. Ils donnent l'impression de faire de grandes découvertes et qu'il faut les suivre à Cergy pour voir le miracle se réaliser. Sauf que ce ne sont pas des miracles, mais les méthodes quotidiennes développées par les agents du C2RMF et LRMH. Cette méconnaissance du rôle du LRMH, du C2RMF et de leur apport concret à la connaissance des patrimoines prouve bien que, malgré leurs dires, certains responsables de collections et hauts responsables du ministère se contrefichent bien du travail que nous menons.
Dans sa lettre de mission du 21 juin 2010, le Ministre de la culture encourage le Directeur de l'INP à mettre en place des formations doctorales pour les conservateurs et restaurateurs en concertation avec le ministère de l'enseignement supérieur. Or, en affaiblissant la recherche au sein du C2RMF, le ministère se prive de l'expertise en formation à la recherche, que pourrait apporter le C2RMF dans le domaine de la restauration et de la conservation.
En ayant voulu imposer leur démarche à tous les acteurs du ministère et du CNRS, le service des musées et l'administration du Louvre portent la responsabilité du départ du CNRS. Ils prétendent avoir le soutien des politiques, alors que les arbitrages ne
sont pas tous rendus. Le silence des politiques est lié à la méconnaissance du dossier.
Est-ce de l’ironie que de faire observer que M. Loyrette se présente comme "le principal payeur et le pilote désigné [du chantier des réserves]" dans Libération, trois jours après avoir pleuré misère dans le Monde ?
On sait que le CNRS va fermer l'unité mixte de recherche 171 au 31 décembre 2011 et créer une nouvelle unité de recherche sur le patrimoine à Paris-VI. Avec à sa tête, un Philippe Walter jamais écouté par la direction du service des musées ni celle du directeur du Louvre mais ayant un poids non négligeable au niveau du CNRS et du ministère de la recherche, cette nouvelle unité va vite faire de l'ombre au C2RMF, surtout si ce dernier se retrouve couper du musée du Louvre à Cergy. Il faut qu'ils admettent que, si aucun agent culture ne veut aller à Cergy, leur projet est mort-né. Le MCC aura du mal à convaincre le CNRS d'investir dans les deux structures en parallèles sachant que la tendance actuelle est aux réductions budgétaires. Cette situation ne peut qu'être préjudiciable à la recherche sur le patrimoine
et entrainer un climat malsain plein de méfiance. Par ailleurs, il semble que le projet de Cergy soit retardé de deux ans en ces temps de sacrifices budgétaires. Résultat des courses : un C2RMF fragilisé, un départ du CNRS acté au 31 décembre 2011, une perte de moyens et de spécialistes... Quel gâchis !
Nous devons mettre en place une autre stratégie avec la nouvelle direction. Nous n'avons plus le choix. Nous ne sommes pas au bout de nos peines. La nouvelle directrice du C2RMF n'a pas encore pris son poste mais elle participe, d'ores et déjà, es qualité, au groupe de travail réunissant le MCC, le CNRS, le LRMH et le C2RMF sans oublier Madame Labourdette, le vice recteur de l'université de Cergy, et bien sûr le Louvre. Ce groupe de travail s'est encore réuni hier en toute discrétion.
La décision de déménager, imposée par la directrice du service des musées de France et M. Loyerette, était soutenue par l'ancienne directrice du C2RMF, en serat-il de même avec la nouvelle directrice ?
Dans le climat actuel, un positionnement clair et rapide de sa part s'avère nécessaire. Sitôt connu sa nomination, nous avons demandé une réunion au niveau DGP, cabinet, SMF, le Louvre pour discuter de l'avenir du C2RMF en présence de la nouvelle directrice. Pour préparer cette réunion, les collègues doivent nous donner leurs sentiments sur des questions fondamentales :

- Quels sont nos apports concrets aux politiques de recherche, restauration et conservation du patrimoine ?
- Quelle est notre plus-value pour l'histoire de l'Art et pour le grand public ?
- Quels sont les avantages de la localisation actuelle du C2RMF ?
- Qu'est ce qu'apporte le CNRS à notre travail et à nos expertises ?
- et bien sûr d’autres questions spécifiques à vos métiers…


Pour aller plus loin, cet argumentaire devrait déboucher sur la réalisation d'un manifeste que nous rendrons public pour que les agents du C2RMF présentent leurs visions sur leurs métiers et missions.

CGT-Culture ,C2RMF, le 7 juillet 2010

Réserves des musées: trouble et polémiques

Conservation . Rapport alarmant, choix de Cergy par Frédéric Mitterrand contesté, chercheurs inquiets…


Le grand chantier autour des réserves des musées prend-il l’eau avant même le premier coup de pioche ? En tout cas, il est sérieusement secoué. Il s’agit de trouver un lieu pour les réserves, entreposées à grands frais dans la poussière des garde-meubles depuis qu’elles ont été déménagées des sous-sols, par crainte des crues de la Seine.

Le Louvre a été chargé de régler le problème, grâce aux millions d’Abou Dhabi. Missionné pour suivre l’affaire, Vincent Pomarède a remis le 2 mai une synthèse «confidentielle», où il s’alarme des «rigidités administratives» et demande des réponses d’«urgence». Dans cette centaine de pages, il suggère une politique globale. «Crise des métiers», «absence de politique nationale de conservation préventive», retard en matière de numérisation, inadéquation des statuts - sans parler des guerres féodales et du désordre régnant dans les sphères -, le conduisent à avertir : la conservation, la restauration et la recherche patrimoniales «ne sont nullement assurées pour les vingt prochaines années».

Par VINCENT NOCE
lire la suite sur libération.fr

mardi 22 juin 2010

Les chercheurs virés du Louvre

Toujours aussi flou, géré par le seul Musée du Louvre, le projet du Centre d’études, de conservation et de restauration du patrimoine à Cergy-Pontoise suscite une levée de boucliers chez les scientifiques.

Géré par le seul Musée du Louvre, le projet de Centre d’études, de conservation et de restauration du patrimoine, prévu en 2015 à Cergy-Pontoise, pourrait porter un coup dur à la recherche française. Prié de quitter le Louvre pour le Val-d’Oise, le Centre de recherche et de restauration des Musées de France doit essuyer le départ de la cellule du CNRS, hostile à l’opération.

lire la suite sur Le Journal des Arts - n° 327 - 11 Juin 2010


© Photo : C2RMF/Dominique Bagault.

mardi 1 juin 2010

Une régie de recettes au C2RMF - Journal Officiel n°0124 du 01/06/2010

Quelles seront les conséquences ?

Art. 1er. − Il est institué auprès du Centre de recherche et de restauration des musées de France, service à compétence nationale, une régie de recettes pour l’encaissement des produits suivants :
1. Cession, location, consultation ou prêt :
– d’ouvrages, de publications et de documents, quel que soit leur support, de bases de données et de banques d’images informatisées, élaborés, édités, détenus ou conservés par le service ;
– de reproductions, sous forme de photocopies, de microfilms, de photographies ou, par tout autre procédé, de documents de toute nature détenus ou conservés par le service ;
– d’expositions et de montages audiovisuels élaborés par le service.
2. Droits d’accès, notamment :
– droit d’entrée ou de participation aux conférences, expositions et ateliers d’animation ;
– frais liés à l’établissement de cartes de lecteurs.
3. Cession de droits d’exploitation de documents de toute nature :
– droits de diffusion et de reproduction ;
– droits d’usage de logiciels élaborés par le service.
4. Prestations de services dans le domaine de la conservation du patrimoine muséographique.
5. Prestations de formation, de conseil, d’étude, d’analyse, de recherche et d’expertise menées par le service.
6. Vente de matériels divers.
7. Location des espaces pour des manifestations culturelles et promotionnelles.
8. Mécénat.
9. Menues recettes.
Art. 2. − Les recettes listées à l’article 1er sont encaissées par espèce, chèque, carte ou virement bancaires.
Art. 3. − Le montant maximum de l’encaisse en numéraire est fixé à 4 000 €.
Art. 4. − Le directeur général des patrimoines et la directrice du service à compétence nationale Centre de recherche et de restauration des musées de France sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.

samedi 29 mai 2010

Doit-on cesser de travailler au C2RMF pour qu’on soit écouté ?

Nos laboratoires et ateliers sont-ils nécessaires ? Les thèses, recherches et rapports de restauration sont–ils indispensables ? Avons-nous besoin de la science dans le patrimoine ? Ces questions ont été soulevées et résolues au cours du siècle passé.

A quoi sert le C2RMF ? A quoi sert la base EROS ?Qui l’alimente ?

Malheureusement, chers collègues vous avez épuisé tous les recours et il ne vous reste qu’un seul « ARRET DE TRAVAIL »…….

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jeudi 27 mai 2010

Les têtes tombent ...

Avec le départ du N°1 et N°2 du C2RMF à la date du 1 juin 2010 et l’absence de Madame Labourdette (chef du service des musées de France) parti en vacances à La Baule sans avoir trouvé de successeurs pour la direction du C2RMF.(Son directeur M. Bélaval ne manquera pas de la féliciter).

Belphégor propose l’autogestion au premier étage de Flore pour se rappeler les bons moments qu’il a passé avec ses anciens camarades du comité de Salut Public : Robespierre, Saint- Juste, Danton, Barère, Couthon…..

PS : si vous connaissez un ancien ministre au ASSEDIC qui s’est fait refouler du palais de Versailles, Belphégor peut envisager d’étudier sa candidature pour le site du Louvre.

AH AH AH AH AH …………

Ils ont menti à Cergy

Le CNRS s’en va, cautionnant ainsi l’absence total d’un projet scientifique dans le rapport du projet du nouveau centre des réserves écrit par le duo du Louvre (messieurs Barbaret et Pomarède).

Dans un an, le CNRS lui créera un nouveau laboratoire en section chimie pour les matériaux du patrimoine sur le site de Paris 6.

Par conséquence Cergy-Pontoise, à qui le Louvre avait promis un laboratoire de recherche d’un niveau exceptionnel, s’est fait rouler.

vendredi 21 mai 2010

Qui veut virer le C2RMF et ses agents ?

N’est-il pas indécent, en plein crise économique, faire le choix de jeter par les fenêtres plus de 40 millions euros d’argent public ? Comment explique-t-on cette situation alors que les budgets de la fonction publique sont en baisse et qu’il existe déjà un Centre qui fonctionne ?

Notre direction s’est toujours plainte des rumeurs. Mais face à l’absence d’information, elle ne peut pas empêcher les personnels de penser au pire. Depuis plus d’un mois, elle dispose du rapport de M. Pomarède. Elle a toutefois toujours refusé de le communiquer à l’ensemble du personnel. Conséquence, selon les départements et les filières, ce rapport circule ou non parmi les personnels. C’est intolérable. Et cela ne va certainement pas dans le sens de l’unité du service proclamée.

Dans son rapport, M. Pomarède présente le futur centre de réserve de Cergy-Pontoise, rebaptisé pour l’occasion, Centre d’Étude, de Conservation et de Restauration du Patrimoine (CECRP). Il s’agit d’un ensemble de positions de principe, dénuées de toute donnée factuelle, et de formules creuses. M. Pomarède pose le problème de la recherche, d’une nouvelle manière : vous êtes excellent, mais avons-nous besoin de vous et d’une telle structure ? Dès le début du dossier, la direction du C2RMF avait décidé de s’incliner devant la direction du Louvre.

Le musée du Louvre souhaite conserver des laboratoires et des ateliers de proximité uniquement pour ses besoins propres,. Dans le même temps, le rapporteur préconise le rattachement de la structure de préfiguration du CECRP au musée du Louvre. (quid de la super direction générale des patrimoines ?). Ainsi le Louvre aurait la haute main sur la politique de conservation, de restauration et de recherche concernant le patrimoine en France. Le but est louable, de concentrer les actions, les missions et les recherches du CECRP vers les œuvres elles-mêmes. Laissant par là entendre que les œuvres sont actuellement négligées. Il faut dire que pour le rapporteur, l’argument le plus sérieux pour conserver des activités de recherche au Louvre serait une question de gros sous, car, évidemment, l’intérêt des scientifiques pour un programme est proportionnel au financement qu’ils peuvent en retirer.

Le fait que les programmes scientifiques résultent de la collaboration entre conservateurs et personnels de recherche et cherchent d’abord et avant tout à répondre à des questionnements scientifiques clairement identifiés ne semble pas effleurer le rapporteur. On comprend alors pourquoi il refuse de donner son opinion quant à l’avenir de l’UMR171 et d’AGLAE. Il est clair que notre dernier rapporteur ne sait pas ce que apporte l’UMR171 et ni à quoi sert d’AGLAE. Ce n’est pas de sa faute.

N’ayant jamais eu l’occasion de travailler avec le C2RMF, il en est réduit à lire et compiler les rapports que lui délivre notre direction. Ce n’est pas un hasard si la partie la plus détaillée est celle dédiée au département de la documentation. Si vous êtes bien vu par notre direction vous serez bien placé au CECRP… Quelles méthodes !

Nous avons plusieurs fois réclamé une vraie réflexion sur la politique de recherche et de restauration des œuvres du patrimoine. C’est dans ce cadre que mardi 11 mai, la CGT-Culture et le SNTRS (syndicat CGT de la recherche) se sont rencontrés pour mettre en place un plan de travail commun sur les conséquences du rapport de Vincent Pomarède et plus généralement sur la place de la filière et les personnels de recherche au sein du ministère de la Culture. N’oublions pas qu’à un moment la filière recherche valsait entre la filière documentaire ou la conservation. Pour le moment, ce sujet est mis de côté mais RGPP oblige il reviendra à l’ordre du jour une fois que le C2RMF sera éclaté.

Depuis des années, le secteur de la recherche est mis à mal au sein du ministère de la culture, la RGPP n’arrangeant rien. La manière dont est traité le dossier du CERCP participe à cette déliquescence du secteur de la recherche. En poussant les chercheurs du C2RMF « Culture et CNRS » vers la porte, nos responsables veulent-ils se dédouaner de l’échec annoncé du CERCP ? Cette attitude est irresponsable. Nous encourageons tous nos collègues à continuer à travailler et à monter des projets, et surtout à ne pas se laisser abattre. Nous lutterons pour le maintien du CNRS à travers l’UMR171 et pour le développement de la recherche sur la restauration et la conservation. Nous avons beaucoup échangé avec le responsable du département de recherche. Aussi nous avons eu des échanges et des rencontres très utiles avec les responsables de recherche et de la restauration et de la conservation car il fallait trouver d’autres interlocuteurs à partir du moment où notre direction n’a pas jugé utile de nous recevoir, ne serait-ce que pour comprendre les inquiétudes de ses agents. Nous l’avons saisie publiquement.

Dès à présent, une délégation constituée de représentants syndicaux du CNRS et du MCC a obtenu une audience auprès du directeur CNRS de l’UMR 171. A la suite de laquelle, cette délégation demandera à rencontrer Messieurs Bélaval et Dessaux, ainsi que le cabinet du Ministre.

L’amertume est tellement grande, qu’une bonne partie des collègues nous ont informé qu’ils boycotteraient la réunion du 26 mai et nous demandent d’être solidaire de cette position.

La semaine prochaine, nous organiserons une assemblée générale pour déterminer les moyens à mettre en place- pour sauvegarder cet outil, définir les suites à donner à la pétition BELPHEGOR et enfin quelle attitude doit-on adopter si au mois de juillet si l’UMR 171 et la section chimie ne continuent pas à travailler au C2RMF à partir de 2011.

Source CGT-Culture

dimanche 9 mai 2010

La fuite en Egypte

Nicolas Poussin (Peint en 1657 ou 1658)

Tu as raison Joseph, il est temps de partir
De sauver notre enfant et nos derniers sourires

Regarde ! Mes mains tremblent et mon cœur s’accélère !
Ecoute ! Elle vient sur nous ! La terrible colère !
C’est Hérode ! Le fou ! Il tue amis et frères !
Il détruit nos maisons, nos récoltes, nos rêves !

Ce chaos dans le noir, c’est le poing des puissants
qui frappe sans entendre le cri des innocents

Fuyons ! Fuyons!
Nous ne pouvons plus rien faire
Fuyons ! Fuyons ami !
Ce n’est plus notre terre

Notre peuple espère que nous nous échapperons,
Qu’un jour nous ferons naître une armée de garçons
Pour porter nos paroles et ils nous défendront !
Encore plus forts alors, pourrions-nous revenir?

Tu as raison, pour l’heure, il est temps de partir
En silence, doucement, sur la pointe des pieds…

Dis-moi, Toi, à qui l’Ange a parlé,
Où trouverons-nous refuge ?
Où serons-nous aimés ?


Poème par S. L.

mardi 4 mai 2010

IIC (International Institut for Conservation of historic and artistic works) se joint à la protestation internationale sur la délocalisation du C2RMF

Ci-joint, la lettre de protestation envoyée à plusieurs personnalitées de la conservation et de la restauration Française.
Notamment à Monsieur Philippe BELAVAL ,Directeur Général des Patrimoines,Ministère de la Culture & de la Communication.


Cher M. Belaval,

Le IIC tient à exprimer sa profonde inquiétude au sujet du projet de déménagement du Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France (C2RMF). Tout en ayant conscience que le Musée du Louvre doit continuellement optimiser ses espaces pour assumer ses missions, force est de reconnaître la contribution essentielle du C2RMF à plus de 1200 collections muséales à travers la France.

L’importance de l’emplacement du Centre dans une grande métropole servant de plaque tournante en matière de transport et de recherche académique et technique, ne doit pas être sous-estimée. Les avantages d’un lien direct du C2RMF avec le Louvre sont nombreux et bénéficient au Louvre même, lui conférant une position de leader dans le domaine de la préservation et de la recherche scientifique sur le patrimoine. Le IIC attire également votre attention sur le fait que la rupture de ce lien causée par le déménagement aura sur le long terme un impact négatif sur les nombreux musées et institutions diverses de France et sur l’ensemble de la communauté internationale qui bénéficie des travaux du Centre.

L’importance du C2RMF pour la communauté internationale doit être soulignée. Ses contributions ont été considérables et essentielles pour une préservation rationnelle et réussie du patrimoine culturel. Les travaux du Centre traduisent clairement l’intérêt et l’engagement de la France pour la préservation du patrimoine, non seulement à l’échelle du pays mais également au plan mondial.

Nous espérons que vous voudrez bien reconsidérer le projet de déménagement et maintiendrez les installations du C2RMF au coeur de cet important centre urbain et au sein de l’un des plus grands musées du monde, le Louvre.

Très respectueusement votre,

Jerry Podany
IIC President

Jo Kirby Atkinson
IIC Secretary-General


--------------------------------------- ENGLISH VERSION ------------------------------------

IIC has joined the international protest at the proposed relocation of the Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France (C2RMF).A copy of the letter of protest, sent to a number of senior conservation and heritage figures in France follows:
Monsieur Philippe BELAVAL,Directeur Général des Patrimoines,
Ministère de la Culture & de la Communication

Dear M. Belaval

The IIC would like to express its deep concern regarding the possible relocation of the Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France (C2RMF). While we are keenly aware that the Louvre Museum must continually seek the efficient use of its space to meet its mission, the value of the C2RMF to more than 1200 collections across France is clear.

The importance of the Centre’s location in a major city, serving as a transportation, scholarly and technical research hub for much of Europe, cannot be overstated. The advantages of the close association of the Centre with the Louvre (administratively and through its location) are many and reflect well upon the Louvre itself, promoting the Louvre’s position as a leader in the field of heritage preservation and scientific research. IIC also points out that the disruption caused by this relocation will have a long term negative impact upon the many museums and institutions across France that depend upon the Centre’s work and the international community which benefits from C2RMF’s work

The importance of C2RMF to the international community cannot be over emphasized. Its contributions have been monumental and essential to the logical and successful preservation of cultural heritage. The Centre’s work reflects positively on the interest and commitment of France to heritage preservation not just within the country, but globally.

We hope you will reconsider this relocation and support the Centre’s facilities within an important urban centre and within one of the world’s great museums, the Louvre.

Yours respectfully,

Jerry Podany
IIC President

Jo Kirby Atkinson
IIC Secretary-General


International Institut for Conservation of historic and artistic works - Concerns about the future of C2RMF

Concerns have been raised about the future of the Centre de Recherche & de Restauration des Musées de France (C2RMF). For more than three years, the French Ministry of Culture has been planning the relocation of the facility as part of the expansion of exhibition space in the Louvre palace and the planned establishment of a new storage centre for the Paris area museums. It is reported that the prolonged period of uncertainty, and the lack of consultation and information about the Centre’s future is raising concerns about the potential loss of skills and facilities that have taken decades to build up.Read more ...

vendredi 23 avril 2010

Il est remarquable que ceux qui prétendent défendre notre « identité nationale » soient par ailleurs les fossoyeurs de notre héritage culturel.

Ministère de la Culture ou entreprise de démolition ? La question se pose avec le projet de démantèlement du Centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF).

Le Centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF) est menacé. Sous l’égide de Frédéric Mitterrand, les activités du centre doivent être délocalisées en grande banlieue, à Cergy-Pontoise (Val-d’Oise). Cela sans concertation et en opposition aux chercheurs, en particulier ceux du CNRS qui refusent ce projet sans consistance scientifique.lire la suite sur npa2009.org

AGLAE, DIVINITE GRECQUE, IMMORTELLE, VA-T-ELLE MOURIR ?

AGLAE, cette divinité grecque, la plus jeune des trois Grâces, tapie dans un superbe laboratoire, au pied du LOUVRE, bien qu’éternelle, risque de mourir prématurément. Cet instrument scientifique, avatar improbable, en 1989, d’un certain centralisme français, est aujourd’hui en grand danger sous l’action d’un centralisme, aujourd’hui, parfois destructeur.

En effet, AGLAE (Accélérateur Grand Louvre Analyse Elémentaire ), instrument scientifique, admiré dans le monde entier, est en grand danger.

AGLAE mis en œuvre au début des années 90, se situait dans le droit fil de la longue histoire de la science au service de l’Histoire de l’Art.

Tout commence avec une grande dame, MADELEINE HOURS, qui peu après la guerre conçoit de mettre l’excellence scientifique au service de l’Histoire de l’Art. Mais elle est impuissante à faire partager sa passion au Corps des conservateurs de musée, pourtant concernés au premier chef. Mais, de GAULLE régnant, MALRAUX qui a le sens de la grandeur, donc de l’excellence, appuie efficacement Madeleine HOURS et lui ouvre les portes de la Télévision nationale à 20 h, découvrant au grand public la vie mystérieuse des chefs d’œuvre. Rapidement le laboratoire est détaché du LOUVRE pour devenir, Centralisme oblige, le laboratoire de recherche des Musées de France, le LRMF.

Dans les années 70 GEORGES AMSEL, un excellent physicien du laboratoire de l’Ecole Normale, développe l’idée qu’un petit accélérateur de particules peut apporter à l’étude des œuvres d’art une contribution décisive. Là encore, miraculeusement, le Centralisme français, par ailleurs si néfaste, profite de l’opération GRAND LOUVRE pour concevoir un bijou d’architecture souterraine afin d’y regrouper, autour d’AGLAE, les équipes du laboratoire de recherche des musées de France. L’équipe d’AGLAE, animée par un excellent physico-chimiste, est aujourd’hui mondialement connue et admirée. Il a conçu un développement ambitieux, baptisé AGLAE 2, qui suscite un intérêt international considérable, balayer de la main par la responsable du service des musées de France. Mieux, le BRITISH MUSEUM projette un laboratoire de proximité, souterrain lui aussi. Demain, peut-être, une copie à PEKIN au moment où le LOUVRE perdrait son laboratoire?

Les services du Ministère de la CULTURE travaillent depuis deux ans sur un projet de transfert et de regroupement en banlieue. Certes le regroupement, hors AGLAE, de certaines équipes aujourd’hui dispersées ( recherche sur les monuments historiques, sur les documents graphiques ), peut avoir un sens.

Notamment un projet NANTERRE, à proximité d’une université en développement. En revanche le projet le plus récent, à CERGY-PONTOISE, qui prévoit le déménagement probable d’AGLAE, n’a aucune pertinence, autre qu’électoraliste.

De fait, techniquement, l’accélérateur n’est pas réellement transportable et sa vraie valeur, construite au cours du temps, est constituée de l’ensemble des compétences de l’équipe qui l’entoure et que va disperser rapidement la poursuite de projets dénués de signification scientifique. Déjà le CNRS, comme le CEA, dont les soutiens financiers et intellectuels sont essentiels, ont déclaré se retirer de ce projets déraisonnables.

Double paradoxe :

  • le Jacobinisme, en principe néfaste, a pu, parfois, rendre possibles des projets d’avant-garde.

  • Mais comment le plus grand musée du monde et le plus prestigieux peut-il, pour récupérer quelques m2, au terme d’une mesquine querelle de bornes, oublier aujourd’hui son ambition et son intérêt à long terme ?

Et leçon suprême : il n’est pas d’autre règle pour diriger la Cité que de se garder de toute idéologie et de rechercher obstinément l’excellence. Pour cette raison, il y a vingt cinq siècles, SOCRATE avait bu la cigüe.

Maurice BERNARD,

Ancien directeur du laboratoire de recherche des musées de France

Directeur de l'Enseignement de la Recherche de l'Ecole polytechnique de 1983 à 1990.

mardi 20 avril 2010

Lettre de soutien


Un professeur américain, directeur à l'université de Cleveland, écrit au ministre de la culture et au directeur du Louvre.

Le Dr. Heuer collabore depuis de nombreuses années avec le laboratoire du C2RMF sur le programme Bernard Palissy.


lundi 12 avril 2010

Pourquoi le CNRS-UMR171 quitte le C2RMF ?

Le 24 mars 2009, lors du comité d'évaluation à deux ans de l'UMR 171, la directrice des Musées de France (tutelle culture du C2RMF) annonce, sans préavis ni concertation avec les responsables du CNRS que le Laboratoire du C2RMF, l'accélérateur de particules AGLAE et l'UMR 171 devront rejoindre le futur centre de réserves en banlieue.
Puis, aussitôt après, elle quitte la réunion.

Le 7 mai 2009 :
le CNRS envoie à la "culture" un document sur un nouveau projet de recherche en lien avec le déménagement potentiel.
Aucune réponse du ministre de la culture.

23 décembre 2009 :
La présidente du CNRS rencontre Fréderic Mitterrand et lui remet un document
contenant des propositions sur la recherche dans le contexte de la
création du nouveau centre de réserves et en préservant les acquis du
LC2RMF- CNRS UMR 171.
Une nouvelle fois le ministère de la culture ne donne aucune réponse.

En février 2010, visite de M. Bélaval (Directeur général des patrimoines) au
C2RMF. Surpris de la qualité des bâtiments et des équipements du laboratoire, M. Bélaval aurait dit "Il y a certainement d'autres façons de dépenser l'argent public que de recréer à Cergy-Pontoise ce qui existe déjà au Louvre", "je ne vois pas ce que l'on peut vous proposer de mieux". (Perte estimée : env. 40 Millions d'euros).

Début mars 2010, visite du cabinet de la ministre de la recherche, de la direction de la chimie au CNRS ainsi que M. Barbaret (administrateur du Louvre, en charge du projet CNCP). En fin de visite, le directeur de la chimie annonce que l'UMR171 n'ira pas à Cergy-Pontoise.
En effet, devant le refus de concertation depuis un an du ministère de la culture vis à vis du CNRS, cette décision n'a rien de surprenant.

liens vers une autre analyse (CGT-Culture)

mardi 6 avril 2010

La France casse , le Royaume-Uni construit

Le ministre de la culture s'apprête à démanteler le C2RMF, avec comme corolaire le départ annoncé du CNRS de cette structure. Le British Museum, lui, après avoir visité le laboratoire du C2RMF, s'apprête à construire un centre équivalent.

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Un des points importants est bien sûr la proximité du centre et des collections.

"These new facilities will be next to the Museum’s study collection stores. This will reduce the risk of damage to objects in transit, and allows more time for conserving and understanding the objects."

"Ces nouvelles installations seront à côté des collection d'étude du Musée. Cela réduira le risque de dégâts aux objets dans le transit et permet plus de temps pour conserver et comprendre les objets."

Voir le site du futur centre du British Museum

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La France, qui avait une large avance dans la recherche sur le patrimoine, va perdre au moins 10 ans en éloignant son centre de recherche et de restauration des collections permanentes des musées Parisiens.

La France, la machine à perdre.

Mais pourquoi avoir honte d'être en tête ?

Science sans conscience

Les personnels du C2RMF - Centre de recherche et de restauration des musées de France dénoncent les incohérences du projet du futur centre de réserves

PARIS - Depuis quelques semaines, le ministère de la Culture communique beaucoup sur le futur « Grand centre de conservation » appelé de ses vœux à être construit en banlieue parisienne (lire le JdA no 292, 28 nov. 2008, p. 18 et 19) pour résoudre la situation dramatique des réserves des grands musées nationaux parisiens (le Louvre, le Centre Pompidou, Orsay, Picasso…) et répondre au risque « imminent » de crue centennale. Suite ...

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jeudi 25 mars 2010

Christiane Naffah quitte la restauration

Article libération du 23 Mars 2010
lol, lol, lol ........

"lol" est un acronyme provenant probablement de l'expression anglaise « laughing out loud », qui est équivalent à « rire aux éclats » ou « rire à gorge déployée », en français. L'acronyme pourrait également signifier « lots of laughs » (beaucoup de rires).C2RMF C2RMF C2RMF C2RMF C2RMF C2RMF C2RMF

Le centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF) perd sa tête ... mais pas son coeur.

Le centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF), en pleine panade, perd sa tête. Article libération du 22 Mars 2010

jeudi 11 mars 2010

Article Journal du Dimanche, 28 Février 2010



Les Sherlock Holmes cachés du Louvre


Appel pour la survie d’une recherche publique sur les œuvres d’art

A la faveur du projet de création d’un centre de réserves ( CNCP ) pour les musées parisiens à Cergy-Pontoise, un vaste remaniement se profile qui prévoit de regrouper le Laboratoire de Recherche des Monuments Historiques (LRMH), le Centre de Recherche sur la conservation des collections ( CRCC ) et le Centre de recherche et de restauration des Musées de France ( C2RMF ).

Le laboratoire du C2RMF est un service public chargé de la recherche sur les biens patrimoniaux. Sa compétence s'étend à l'ensemble du patrimoine national (plus de 1200 musées de France).

Laboratoire d’excellence européen, reconnu à l’échelle internationale, cette structure est exemplaire dans l’utilisation d’outils scientifiques hautement performants exclusivement dédiés à une meilleure connaissance de notre patrimoine.

Aujourd'hui, ce service et ces missions sont gravement menacés

vendredi 26 février 2010

Pasteur avait une vision, 145 ans plus tard eux aussi ...

..." Il y a des circonstances ou je vois clairement l'alliance possible et désirable de la sience et de l'art, et ou le chimiste et le physicien peuvent prendre place auprès de vous et vous éclairer"...

Louis Pasteur
Ecole des beaux-arts
6 mars 1865